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5 • 4 • 3 : À quoi s’attendre des marchés?

10 septembre 2024 par Banque Nationale Investissements
Les chiffres 5 - 4 - 3 sur fond noir.

Bien que les marchés boursiers demeurent largement positifs en 2024, ils pourraient continuer d’afficher la volatilité des derniers mois. Pendant ce temps, on observe un rattrapage sur les marchés obligataires, une hausse du chômage aux États-Unis et une inflation désormais reléguée au second plan. En seulement 5 minutes, explorez 4 thèmes économiques à suivre cet automne.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, 10 septembre, on va prendre le temps de regarder les dernières évolutions des marchés, de l'économie, et ce que tout ça implique probablement pour la suite des choses. Alors sans plus tarder, si on regarde du côté des marchés boursiers, on a eu droit, on se rappelle, à un premier trimestre de véritable montée en flèche, suivi d'un 2e trimestre où là les marchés étaient un peu plus hésitants. Et finalement, jusqu'à présent, le 3e trimestre s'est avéré nettement plus volatil, bien que les marchés boursiers demeurent largement positifs jusqu'à présent en 2024. Par contre, si on regarde du côté des titres à revenu fixe, on constate un certain rattrapage des marchés obligataires, qui ont même maintenant surpassé ce que les liquidités avaient livré jusqu'à présent en 2024. Donc, comme vous pouvez le voir, la course se resserre entre catégories d'actifs jusqu'à présent, en 2024.

Et l'élément déclencheur derrière tout ça, c'est une chose dont on a parlé à plusieurs reprises dans le passé : une détérioration ou un ralentissement plus important au niveau du marché de l'emploi aux États-Unis, avec une hausse du taux de chômage plus élevée que prévu. Rien de dramatique. Encore une fois, vous le voyez, on est à peine au-dessus des 4 % sur le taux de chômage. Mais ce qui inquiète, c'est qu’historiquement, lorsque le taux de chômage commence à augmenter, la tendance tend à se poursuivre, surtout lorsqu'on passe un certain seuil, seuil qu'on a surpassé au courant des mois d'été, qu'on appelle la règle de Sahm, qui est en fait un indicateur de récession qui ne s’est jamais trompé depuis 1950.

Maintenant, soyons clairs ici : l'économie américaine n'est pas en récession. Elle est encore trop forte pour être catégorisée ainsi. Mais ce qui est clair aussi, c'est que le signal avertisseur a été entendu au niveau de la Réserve fédérale américaine. Effectivement, on a vu par défaut les marchés réviser leurs attentes de taux d'intérêt à la baisse. Et très certainement, on verra donc une première baisse de taux de la part de la Réserve fédérale ce mois-ci, donc en septembre. Sachant que la Fed s'apprête à commencer à baisser les taux, la question qui suit, c'est : « Où va-t-elle s'arrêter ? » Et pour l'instant, les marchés se disent probablement quelque part dans une zone jugée neutre, ce qui est tout à fait logique, raisonnable dans le contexte actuel. Mais gardons à l'esprit que si on faisait juste prendre la réponse moyenne de la Réserve fédérale à une hausse de taux de chômage comme on vient de le vivre, on parlerait plutôt d'un taux qui pourrait aller autour des 2 %, essentiellement là où on était tout juste avant la pandémie. Encore une fois, je vais être clair : ce n’est pas le scénario de base, on n'est pas là. Mais le message en ce moment, c'est qu'il faut probablement s'attendre à certaines surprises encore au niveau des taux d'intérêt, ce n'est pas du tout impossible.

Maintenant, si on fait le même exercice avec la Bourse, comment elle a réagi historiquement autour de hausses du taux de chômage comme on vient de le vivre? Mais ce qu'on voit, c'est que, en moyenne, les marchés étaient souvent déjà à la baisse, seulement que le chômage augmente. Une baisse qui se poursuivait encore dans les mois suivants, pour ultimement tout de même finir avec des gains sur un horizon de 12 mois. Et ce n'est pas exactement la trajectoire qu'on voit sur les marchés en ce moment, Je le disais, la tendance est toutes fins pratiques à la hausse au niveau de la Bourse. Et ce n'est pas complètement surprenant, non plus, qu'on ne suive pas exactement cette trajectoire-là, sachant que derrière la moyenne se cache, en fait, toute une étendue de trajectoire historique, avec, par exemple, à la fois un gain et une perte de 40 % à un certain moment, ce qui fait en sorte que tant les optimistes que les pessimistes peuvent probablement conclure ce qu'ils désirent. Mais dans notre esprit, ça traduit un environnement boursier qui est probablement effectivement plus fragile à court terme, ce qui ne veut pas nécessairement dire des pertes à moyen terme. De là l'importance, pour les investisseurs, de garder le cap devant les fluctuations inévitables qui sont probablement effectivement devant nous.

Alors si je conclus avec trois points clés à retenir. Je le disais, dans l'ensemble, les marchés sont toujours assez positifs. Le portrait est plutôt vers de plus en plus pour les obligations, qui ont repris un peu de terrain en surpassant même les liquidités face à une hausse du taux de chômage aux États-Unis, qui vient confirmer que maintenant est le temps, au niveau de la Fed, de baisser les taux d'intérêt. Et pour les investisseurs ça implique probablement une fin d'année un peu plus volatile. Mais la bonne nouvelle là-dedans, c'est qu'avec l'inflation qui prend le second rôle – vous voyez, je n’ai pas parlé d'inflation aujourd'hui, je pense que c'est une première –, pour les obligations, ça veut dire qu'on peut davantage compter sur elles pour jouer leur rôle de diversificateur si, effectivement, l'économie était vouée à ralentir davantage.

C'est ce qui conclut pour aujourd'hui. Merci d'avoir été à l'écoute. On se reparle en décembre.

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