Avec ces objectifs ambitieux, on espère obtenir des résultats tangibles d’ici 2030. L’ONU estime d’ailleurs que les investissements mondiaux nécessaires pour les atteindre dans les délais prescrits pouvaient représenter quelque sept mille milliards $ US annuellement1 . La contribution des secteurs privé et public de tous les pays du globe est donc non seulement espérée, mais indispensable.
À cet effet, l’ONU établit chaque année dans son Rapport sur les objectifs de développement durable2 un classement en fonction des progrès accomplis par chaque État membre vers l’atteinte des ODD d’ici 2030. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note comprise entre 0 et 100, 100 étant la meilleure note. Ci-dessous, les pays qui font partie du peloton de tête, en comparaison avec les scores obtenus par le Canada et les États-Unis pour l’année 2020 :
« Le plus grand débouché commercial de notre époque »
On compte de plus en plus sur les citoyens et les différentes organisations de la société civile pour exercer des pressions sur les gouvernements du monde afin que ceux-ci redoublent d’ardeur dans leurs initiatives pour lutter contre la pauvreté ou contre les changements climatiques, par exemple. Toutefois, des doutes persistent quant à la volonté du secteur privé à avoir un véritable impact vers une économie plus durable.
La vérité est que le secteur privé peut et doit prendre en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d’affaires. Par ailleurs, les faits démontrent que les efforts déployés en ce sens tendent à créer de la valeur à long terme. Selon Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, et maintenant envoyé spécial de l’ONU pour l’action climatique :
« L’objectif de neutralité carbone constitue le plus grand débouché commercial de notre époque. Les entreprises qui contribuent à la solution, ainsi que les entités qui investissent dans celles-ci et leur prêtent de l’argent, se verront récompensées. Celles qui sont à la traîne et qui font encore partie du problème seront pénalisées3. »
Les entreprises et gouvernements qui tardent à prendre le virage vers une économie plus durable s’exposent à des risques extrafinanciers à moyen et long terme. C’est pourquoi il est nécessaire de complémenter les analyses financières traditionnelles avec les différentes approches liées à l’investissement responsable, telles que la création d’un portefeuille durable.
L’innovation au cœur de nos produits
Et c’est là que BNI entre en jeu. Nous avons pour ambition d’être un accélérateur qui favorise la croissance et l’évolution des solutions d’investissement, dans le but d’avoir un impact positif dans la vie de nos clients, employés et partenaires. Notre leadership en matière d’investissement responsable s’inscrit tout à fait dans cette orientation.
Dans le cadre de notre structure d’architecture ouverte, les gestionnaires de portefeuille qui sont responsables de la sous-gestion de nos FNB Développement durable doivent s’assurer d’investir dans des titres qui contribuent à l’atteinte d’un ou de plusieurs ODD. De ce fait, nous sommes en mesure de démontrer que nos FNB Développement durable contribuent de façon positive au bien commun, et ce tout en créant de la valeur pour les épargnants.